| Idées principales | Détails |
|---|---|
| Générations problématiques | Éviter les premiers millésimes de chaque génération de Mercedes Classe B |
| Problèmes mécaniques | Surveiller la boîte CVT, le turbo et les injecteurs sur les modèles diesel |
| Soucis électroniques | Vérifier le bon fonctionnement du système multimédia et des capteurs |
| Modèles récents | Privilégier les versions essence récentes ou hybrides comme la B250e |
| Historique d’entretien | Exiger un historique d’entretien complet et bien documenté du véhicule |
| Inspection professionnelle | Faire inspecter le véhicule par un professionnel indépendant avant l’achat |
La Mercedes Classe B, monospace compact du constructeur allemand, a connu plusieurs générations depuis son lancement en 2005. Bien que réputée pour son confort et sa polyvalence, certains modèles ont présenté des problèmes récurrents. Examinons les versions à éviter et les points de vigilance pour les acheteurs potentiels.
Problèmes mécaniques et électroniques des premières générations
La première génération de la Classe B (W245), produite de 2005 à 2011, a été marquée par de nombreuses difficultés techniques. Les premiers millésimes, en particulier, ont souffert de défauts de jeunesse importants.
Les moteurs diesel B180 CDI et B200 CDI des années 2005 à 2008 ont été particulièrement problématiques. Ces propulseurs ont connu des défaillances récurrentes de la boîte CVT, des turbos fragiles et des injecteurs défectueux. Ces problèmes peuvent entraîner des réparations coûteuses, voire une immobilisation prolongée du véhicule.
Du côté des moteurs essence, les B170 et B200 de la même période n’ont pas été épargnés. Ces versions ont souffert d’une consommation d’huile excessive, d’une distribution fragile et de problèmes de refroidissement. Ces soucis peuvent mener à une usure prématurée du moteur, voire à une casse moteur dans les cas les plus graves, similaire aux risques de casse moteur sur Renault Scénic 3.
Au-delà des problèmes mécaniques, la première génération de la Classe B a également été critiquée pour sa qualité de finition et ses matériaux intérieurs décevants. Les propriétaires ont signalé des problèmes électroniques et électriques récurrents, par voie de conséquence qu’une fragilité face à la corrosion.
Évolution et persistance de certains défauts
La deuxième génération de la Classe B (W246), commercialisée de 2011 à 2018, a marqué une amélioration notable, mais n’a pas été exempte de défauts. Les premiers millésimes de cette génération ont notamment connu des soucis avec la boîte de vitesses.
Les versions B180 CDI et B200 CDI produites entre 2011 et 2013 ont été équipées d’une boîte 7G-DCT problématique, sujette à des à-coups et des vibrations désagréables. Ces désagréments peuvent nuire au confort de conduite et nécessiter des interventions coûteuses pour être résolus.
Malgré les améliorations apportées, certains problèmes électroniques ont persisté sur cette génération. Le système multimédia et divers capteurs ont continué à poser des difficultés, tout comme le système Start & Stop qui s’est révélé défectueux sur certains modèles.
Mentionnons que les versions diesel équipées du moteur 1.5L, produites entre 2008 et 2014, ont été sujettes à des problèmes spécifiques :
- Gestion moteur défaillante
- Risques de surchauffe
- Fuites diverses
Ces problèmes peuvent entraîner des pannes importantes et des réparations onéreuses, similaires à celles observées sur d’autres modèles comme la Citroën DS5, dont certains modèles sont également à éviter.
Dernière génération : progrès et points de vigilance
La troisième génération de la Classe B (W247), lancée en 2019, a apporté son lot d’améliorations. Toutefois, certains modèles présentent encore des incertitudes quant à leur fiabilité à long terme.
Les versions B180d et B200d équipées du moteur OM654, produites en 2019 et 2020, ont connu des bugs de gestion moteur. Ces problèmes, bien que généralement résolus par des mises à jour logicielles, peuvent causer des désagréments aux propriétaires et nécessiter des visites en concession.
Le système multimédia MBUX, bien que très avancé technologiquement, s’est révélé parfois instable sur les premiers modèles de cette génération. Des mises à jour régulières ont été nécessaires pour corriger ces instabilités.
Malgré ces points de vigilance, la dernière génération de la Classe B semble globalement plus fiable que ses prédécesseurs. Les versions hybrides, notamment la B250e, et les modèles essence récents sont considérés comme des choix plus sûrs.
Voici un tableau récapitulatif des problèmes récurrents sur les différentes générations de la Classe B :
| Génération | Période | Principaux problèmes |
|---|---|---|
| W245 | 2005-2011 | Boîte CVT, turbo, injecteurs, consommation d’huile, électronique |
| W246 | 2011-2018 | Boîte 7G-DCT, électronique, Start & Stop |
| W247 | Depuis 2019 | Bugs moteur OM654, instabilité MBUX |
Recommandations pour l’achat d’une Classe B d’occasion
Pour les acheteurs potentiels d’une Mercedes Classe B d’occasion, il est essentiel de prendre en compte plusieurs facteurs pour éviter les modèles problématiques et faire un choix éclairé.
Éviter les premiers millésimes de chaque génération est une règle d’or. Ces modèles sont souvent sujets aux problèmes de jeunesse qui sont généralement résolus dans les versions ultérieures. Il est préférable de se tourner vers les versions essence récentes ou les diesels produits après les principales évolutions techniques.
L’historique d’entretien complet du véhicule est un élément crucial. Un entretien régulier et bien documenté peut considérablement réduire les risques de pannes coûteuses. N’hésitez pas à demander tous les justificatifs d’entretien et de réparations effectués.
Avant tout achat, il est vivement recommandé de faire inspecter le véhicule par un professionnel indépendant. Cette expertise pourra révéler d’éventuels problèmes cachés et vous donner une idée plus précise de l’état général du véhicule.
Soyez particulièrement vigilant si vous envisagez l’achat d’un modèle équipé du pack sport. Ces versions peuvent présenter une usure accélérée des trains roulants, ce qui peut entraîner des coûts d’entretien plus élevés à long terme.
Enfin, lors de l’essai du véhicule, vérifiez minutieusement le bon fonctionnement de tous les équipements électroniques. Les problèmes dans ce domaine peuvent être particulièrement coûteux à réparer sur une Mercedes.
En suivant ces conseils et en privilégiant les modèles réputés plus fiables, comme les W245 B180/B200 CDI après 2009, les W246 post-2014, ou les W247 B250e hybrides et versions essence récentes, vous augmenterez vos chances de profiter pleinement des qualités de la Mercedes Classe B sans subir les désagréments des modèles problématiques.



